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1 – Cinéma de fesses
Plus qu’une révolution avortée, Mai 68 fut le reflet du bouleversement social qui animait la société française. Une période qui voit vaciller l’ensemble du monde occidental, en remettant en cause ses valeurs et ses mœurs.
Le 26 juin 1974, avec la sortie du film érotique Emmanuelle, le cinéma français connaît l’un de ses plus gros succès cinématographiques avec quelque 45 millions de spectateurs dont 9 millions en France. Le cinéma de fesses connaît alors une croissance exceptionnelle, profitant du flou artistique entourant la législation.
Avec des moyens souvent limités mais la volonté de transgresser les interdits pour attirer un public de néophytes, ces films rivalisent d’audace. Le sexe non simulé devient monnaie courante. Les salles proposant ce genre de spectacle ont pignon sur rue et se développent beaucoup plus rapidement que les cinémas traditionnels. Ces derniers vont même jusqu’à proposer des séances spéciales le samedi soir pour un public averti que l’on décrit alors assez éclectique. De quoi faire grincer les dents des conservateurs et réveiller finalement des messieurs au plus haut sommet de l’État.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/3″][vc_column_text]
2 – Merci Président
Le président Valéry Giscard d’Estaing et son jeune premier ministre Jacques Chirac à qui l’on reproche un certain laxisme sur la question, ne sont pas pour une interdiction aveugle. Plus pernicieux, ils proposent une taxation sur le genre.
La classification X voit ainsi le jour et elle est introduite par le décret du 30 octobre 1975 puis par les articles 11 et 12 de la loi du 30 décembre 1975. Cette législation prévoit une taxation plus lourde pour le cinéma porno que celle qui est fixée pour le cinéma dit traditionnel. Il ne peut également prétendre à aucune subvention publique, tout comme les salles qui le diffusent.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/3″][vc_column_text]
3 – Des distributeurs rusés
Le profil bas étant de rigueur, les affiches sur les devantures des cinémas ne peuvent plus présenter d’images trop explicites. Les producteurs et les distributeurs troquent alors les formes généreuses de leurs actrices contre des titres tapageurs usant d’un lexique d’un autre temps, portés par des typographies inoubliables et bien ancrées dans leur époque.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]